Fondation Guido Molinari

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Créée en 2003 par l’artiste Guido Molinari, la Fondation (FGM) a pour mandat de maintenir un musée de référence constitué de quelque 3 500 oeuvres. Elle est destinée à valoriser et perpétuer son travail de création ainsi que celui d’autres artistes contemporains ou actuels et de jeunes artistes émergents. Installée dans le dernier studio de Molinari, situé dans une ancienne banque du quartier Hochelaga-Maisonneuve, la Fondation est un centre d’exposition, de documentation, de conférence, de diffusion et de création. Depuis son ouverture au public, en 2011, la Fondation a présenté près d’une centaine d'expositions et d’activités culturelles. 
 
S’appuyant sur les valeurs mêmes de la Fondation d’accessibilité, d’authenticité, d’éthique muséale, d’inclusion et de pertinence, la Fondation se veut un vecteur de changement culturel et social. Pour ce faire, elle rend sa collection accessible, propose une programmation d’expositions et d’activités sous de multiples formes pour des publics variés, se positionne comme un partenaire de choix tant dans son quartier qu’au sein du milieu culturel, et fait preuve d’une gouvernance rigoureuse, notamment en assurant la pérennité de la Fondation par une approche écoresponsable de son développement durable. 
 
La Fondation est soutenue par un Conseil d’administration de neuf (9) membres et jouit d’un fonds de dotation. Le budget annuel d’opérations 2023 est d’environ 350 000$, et l’équipe est constituée de trois (3) personnes à temps plein auxquelles se joignent des contractuels selon les projets en cours ainsi qu’une équipe d’une dizaine de bénévoles. 
 

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À propos de la Fondation Guido Molinari
 
Qui sommes-nous?
 
Raison d’être de la Fondation Guido Molinari
 
Il va sans dire que la raison première de l’existence de la Fondation est évidemment la volonté de Guido Molinari. À notre époque, les fondations d’artistes ne sont pas une rareté et les motifs qui sous-tendent leur création sont souvent les mêmes : perpétuation de la mémoire de l’artiste, documentation de sa vie et de son œuvre et un endroit pour conserver et idéalement rendre accessible le fonds d’œuvres que l’artiste n’a pas vendues, volontairement ou non.
 
Il est certain que l’égo joue un rôle dans la décision prise par un artiste de créer sa propre fondation. Et il est bien connu que Guido Molinari n’était pas une pâle violette quand il s’agissait d’évaluer la valeur de son propre travail. Dans son cas, au moins, il s’est trouvé beaucoup d’autres personnes pour être du même avis, et le passage du temps semble leur avoir donné raison.
 
La vie de Guido Molinari ne correspond pas au modèle de l’artiste pauvre et bohème, vivant mal de son art. Au contraire, il s’est montré un investisseur bien avisé, en immobilier notamment, et dans son activité de collectionneur des œuvres d’autres artistes. Il relève davantage du modèle de ces artistes américains qui atteignent bien avant leur mort une certaine aisance matérielle, qui leur donne la sérénité nécessaire pour bien mesurer l’impact de leur trépas et de prendre des mesures pour atteindre certains objectifs, dont parfois quelques-uns qu’ils n’ont pu réaliser de leur vivant.
 
Ce n’est pas par hasard que l’artiste ait légué à sa fondation l’immeuble qu’il avait acquis quarante ans avant sa mort et qu’il avait transformé en lieu de travail et de vie. Le quartier Hochelaga-Maisonneuve où il est né et a grandi, a toujours eu un sens pour lui, et la logique de poursuivre son « œuvre » dans cet arrondissement s’impose.
 
Savait-il au moment d’acheter cette ancienne succursale de banque que cet immeuble aux dimensions imposantes pourrait servir à exposer son travail pour les générations à venir, comme une sorte de centre culturel ? Peut-être pas, mais les lieux ont été très accueillants de son vivant pour recevoir étudiants, professionnels, collègues, famille, amis et curieux, et constituaient déjà une sorte de plaque tournante de son monde. Depuis que la Fondation occupe les lieux, nombreuses sont les personnes de tous milieux qui ont rappelé le souvenir de passages, sinon de séjours, dans ce cénacle de créativité. Le quatuor à cordes éponyme y a été formé et a tenu ses premières prestations. Des films y ont été tournés, des photos prises, des entrevues accordées. Il est donc aussi convenable que ces locaux soient le centre des activités de la Fondation Guido Molinari.

Adresse

3290, rue Sainte-Catherine Est
Montréal, Québec  H1W 2C6 CA

Contact



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